Chronique Et tu n’es pas revenu de Marceline Loridan-Ivens

- Marceline Loridan-Ivens
- Le Livre de Poche
- 24/08/2016
- 128 p., 5.90 €
24 libraire(s)
- Françoise Gaucher de Le Coin des livres (Davézieux)
- Marie Michaud de Gibert Joseph (Poitiers)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Bénédicte Férot de La Procure-Tirloy (Lille)
- Christelle Chandanson de Elkar (Bayonne)
- Catherine Ohanessian de La Page Suivante (Lyon)
- Stanislas Rigot de Lamartine (Paris)
- Betty Duval-Hubert de La Buissonnière (Yvetot)
- Laurent Bojgienman de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Véronique Bagarry de Points communs (Villejuif)
- Hélène Menand de du Parchamp (Boulogne-Billancourt)
- Caroline Viale
- Christine Milhès de Privat (Toulouse)
- Blandine Vincent de des Canuts (Lyon)
- Margaux Henin
- Linda Lompech
- Sylvie Vacher de Masséna (Nice)
- Maria Ferragu de Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)
- Delphine Menez de Vauban (Maubeuge)
- Marina Sauvage de Quai des mots (Épinal)
- Pascale Bragard de Anagramme (Sèvres)
- Laëtitia Tillier de La Mandragore (Chalon-sur-Saône)
- Roselyne Engel de Collège Pierre Brossolette (La Chapelle-Saint-Luc)
Véronique Bagarry Librairie Points communs (Villejuif)
« Toi, tu reviendras peut-être parce que tu es jeune, moi je ne reviendrai pas », lui a dit un jour son père, alors qu’à Drancy, début 1944, ils attendaient, le convoi qui allait les emmener. Marceline, 16 ans, et son père, étaient déportés, lui à Auschwitz, elle à Birkenau. « Il ne s’est pas trompé, il n’est jamais revenu.... » Soixante-dix ans plus tard, elle lui adresse une longue lettre ouverte. Elle raconte sobrement sa propre captivité, la maladie, les coups, le froid, la faim, les chambres à gaz. Elle raconte aussi son retour en France, sa vie d’après, la difficulté de revenir, elle parle de l’incompréhension de sa famille et de l’impossibilité de recréer une cohésion après la disparition du père. Elle revient sur sa vie, son combat pour changer le monde aux côtés de son mari. Elle évoque les traumatismes qui ne disparaîtront jamais. Un récit très personnel, poignant, fort, digne, douloureux, sans espoir, un constat laconique. Un texte terrible et bouleversant qui nous rappelle que la barbarie n’est jamais loin.