Chronique Automobile Club d’Égypte de Alaa El Aswany

- Alaa El Aswany
- Traduit de l’arabe (Égypte) par Gilles Gauthier
- Coll. «NULL»
- Babel
- 07/10/2015
- 640 p., 11.50 €
18 libraire(s)
- Marlène Deneuve de La Ruelle (Digne-les-Bains)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Christine Jankowski de Tome 19 (Revel)
- Patricia Mériais-Martin de Le Porte-plume (Saint-Malo)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Linda Pommereul de Doucet (Le Mans)
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Véronique Bagarry de Points communs (Villejuif)
- Pierre Querleu de Saint-Michel-Querleu (Lille)
- Sarah Gastel de Terre des livres (Lyon)
- OLIVIER Bourdon de Café Librairie de Sancerre (Sancerre)
- Anne Lesobre de Entre les lignes (Chantilly)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Magali Moscovici
- Stéphanie Foucher de Maison de la presse (Rueil Malmaison)
- Frédéric Detté de Charlemagne (Hyères)
- Lydie Baillie de Aux lettres de mon moulin (Nîmes)
- Florence De Mornac de La Mude (Bessines)
Véronique Bagarry Librairie Points communs (Villejuif)
Le Caire 1940. L’Automobile Club, est « le Club » réservé à l’élite des colons britanniques, où vient jouer et s’encanailler le roi Farouk. Le directeur, James Wright, est un colon typique, arrogant et raciste. El-Kwo, le chambellan, exerce avec une rare perversité son pouvoir sans limites sur le personnel. L’auteur s’attache à tout le personnel, et particulièrement à Abdelaziz Hamam, noble ruiné, venu au Caire pour que ses enfants reçoivent une bonne éducation. Désormais, c’est un serviteur humilié qui travaille au Club et dont les enfants auront des destins très différents. Dans cet antre privilégié, deux mondes se côtoient, celui des membres et celui des domestiques. L’auteur nous donne à voir l’oppression des serviteurs, battus et injustement punis, qui hésitent à se révolter, et pose la question : comment une société peut-elle se réformer ? Récit éclaté à plusieurs voix, Automobile Club d’Égypte est un roman foisonnant qui avance en méandres et soubresauts. Comme dans L’Immeuble Yacoubian (Babel), la polyphonie narrative permet d’entendre le grondement de la multitude.