Chronique Marina Bellezza de Silvia Avallone

- Silvia Avallone
- Traduit de l’italien par Françoise Brun
- Coll. «Coll. « Piccolo »»
- Liana Levi
- 11/02/2016
- 544 p., 13 €
3 libraire(s)
- Lydie Zannini de du Théâtre (Bourg-en-Bresse)
- Blandine Vincent de des Canuts (Lyon)
- Pauline Girardin de Mots & Cie (Carcassonne)
CATHERINE LE DUFF, Librairie Livres in room, Saint-Pol-de-Léon
Ils sont nés au milieu des années 1980 sur les hauteurs d’une Italie en déclin. Ils ont grandi en pleine nature, à l’ombre de ces villes où seules brillent quelques paillettes pendant la nuit. Ils ont à peine plus de 20 ans, mais déjà des rêves et des déceptions plein leurs poches. « Ils », ce sont eux, Marina et Andrea, Andrea et Marina. Ils se sont connus très jeunes. Marina grandit seule et ne cesse de se rêver chanteuse idolâtrée et de passer à la télévision. Lui ne cherche qu’une voix, celle ensevelie d’un grand-père exemplaire. Andrea n’a qu’un souhait : « voir exactement l’endroit où le ciel commence et où la terre finit. Sentir la liberté autour de lui ». Marina et Andrea, Andrea et Marina, depuis près de sept ans ils nouent leurs fougues et leurs sourdes colères à en perdre la candeur de leur enfance.
Loin de l’incandescence de l’Italie fantasmée, le Piémont révèle la cruelle beauté de chacun, au pied de ces âpres montagnes où seules les saisons dominent et s’octroient le dernier mot.