Polar

Oren Miller

Et Dieu se leva du pied gauche

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Chronique de Marc Rauscher

Librairie Majuscule-Birmann (Thonon-les-Bains)

1951. Alors que, sous le regard médusé de son épouse, un homme se défenestre à Paris, à Venise, sept personnes appartenant à une organisation caritative helvète meurent mystérieusement en même temps. Seule survivante de l’hécatombe, Louise Duval fait pour la police italienne une coupable idéale : des témoins l’ont vu se disputer avec les victimes avant leur mort. Arguant de son innocence, la dame contacte l’Agence Sainte-Cécile, organisme spécialisé dans la résolution de crimes étranges. L’Agence dépêche ses meilleurs enquêteurs : Evariste Fauconnier et Isabeau le Du. Ces derniers auront fort à faire pour trouver un lien entre les deux affaires, dans une enquête marquée par les spectres de la dernière guerre, à cheval entre trois pays. Vous rappelez-vous la série Chapeau melon et bottes de cuir, avec ses personnages pittoresques et ses crimes bizarres ? C’est cette ambiance au flegme british que l’on retrouve dans ce roman d’Oren Miller.

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