Nous avions laissé Ludovic Escande au sommet du mont Blanc (L’Ascension du mont Blanc, Allary Éditions et Pocket). Dans Vers les hauteurs, nous le retrouvons sur les toits de Paris. « On jouit d’une telle légèreté au-dessus des toits que, le temps de la contemplation, l’esprit se déleste des soucis. » Ludovic traverse des moments difficiles à la suite de sa récente séparation. « Au sol », le jour, il est confronté aux affres du quotidien, à la pollution et aux contraintes. La nuit, à l’inverse, il échappe « aux dragons ». Il retrouve la beauté, la légèreté et la liberté. « Le sentiment de liberté que j’éprouve là-haut, de sa nécessité pour faire passer le goût amer de la vie ordinaire. » Avec humour, tendresse et surtout justesse, Ludovic Escande mêle sport et littérature dans un récit d’aventures urbaines. Du boulevard Saint-Germain et ses cafés célèbres aux toits des éditions Grasset, le lecteur croise Jean-Christophe Rufin, devine l’omniprésence de Sylvain T. derrière Vincent. Divertissant et instructif.