Polar

Louise Mey

Embruns

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photo libraire

Chronique de Martine Coussy

Librairie Entre les lignes (Chantilly)

Vous rêvez d’un week-end sur une belle île bretonne ? La famille Moreau aussi. Débute alors un cauchemar qui aboutira à un dénouement surprenant. Un bijou de noirceur.

Le prologue donne le ton : ce sera sombre et douloureux ! C’est l’histoire d’une famille parfaite, presque trop, de bobos parisiens BCBG : Béa et Chris, les parents, beaux, sportifs et intelligents ; Bastien et Marion, les enfants, vingt-deux et dix-sept ans. Pour le week-end du 14 juillet, la famille Moreau a une chance incroyable : la location rêvée – une maison sur une petite île bretonne très prisée – se libère. L’aventure peut commencer. Mais dès leur arrivée, le lecteur sent une menace peser. Les locaux sont des taiseux. On ne respire pas la joie de vivre sur cette île. De plus, la tempête arrive. À la suite d’une promenade, Chris, Béa et Bastien reviennent au gîte et constatent que Marion a disparu : ne reste dans leur charmante demeure qu’un couteau ensanglanté ! Le piège des insulaires se referme alors sur nos vacanciers. Les éléments se déchaînent. Poursuites et chasse à l’homme se succèdent dans ce milieu hostile. Mais qui sont les méchants et pourquoi tant de haines ? Les rebondissements sont inattendus, jusqu’aux dix dernières pages. Louisa Mey joue avec le suspense dans ce deuxième roman prometteur. Les chapitres sont courts et donnent son rythme au récit. L’histoire est captivante et le style fluide. Un huis clos étouffant qui fonctionne à merveille.