Bande dessinée

Bruno Heitz

C’est pas du Van Gogh

photo libraire

Chronique de Enrica Foures

Librairie Lafolye & La Sadel (Vannes)

Après J’ai pas tué De Gaulle , Jean-Paul se met une nouvelle fois dans de beaux draps. Séjournant chez sa tante Ninine en Lorraine depuis sa dernière aventure, il met le nez dans les souvenirs de la vieille dame et se lance sur les traces de feu son oncle Georges. En effet, celui-ci a disparu pendant trois mois à Arles, en 1940, et a emporté dans la tombe les détails de cette parenthèse qui fait tant souffrir Ninine… Enfourchant son vélo comme l’avait fait naguère son oncle, Jean-Paul débute son enquête. Ce qu’il découvre dépasse ce qu’il avait imaginé : trafic d’objets d’art, secrets de famille, bonnes sœurs pas très catholiques et Hollandais vindicatifs l’attendent dans la cité antique. Bruno Heitz aime les fables. La « morale » est plus importante que l’histoire en elle-même. Badin et caustique, l’auteur joue une fois de plus sur les faux-semblants, nous embarquant dans des intrigues qui n’en ont peut-être que l’apparence.

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