Polar

Antoine Albertini

Malamorte

photo libraire

Chronique de Renaud Layet

Librairie Série B (Toulouse)

Victime des rivalités entre les différents services de l’île et du continent, le héros de Malamorte s’est retrouvé seul occupant d’un placard joliment appelé Bureau des Homicides Simples. Ceux dont les victimes n’intéressent personne, surtout pas ses chefs obnubilés par les nationalistes et le terrorisme, seules préoccupations de ceux d’en haut. Bref, des meurtres impulsifs, gratuits, stupides commis par des «°riens-du-tout°». Les quelques meurtres de routine auxquels il va être confronté vont toutefois révéler une toile de fond complexe où s’entremêlent, comme toujours, la politique, les affaires et le grand banditisme. Des liens qu’Albertini, correspondant du Monde en Corse depuis des années, incarne à travers une galerie de personnages secondaires bien campés, tous prisonniers à divers degrés d’un système qu’ils ont tellement intégré qu’ils n’imaginent même plus qu’une autre façon de vivre est possible.

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