Il se dégage de ce texte quelque chose de poignant. « L’amour a ceci de commun avec les chambres à air qu’il éclate sans prévenir quand il ne fuit pas sournoisement. » Arnaud, Claire, Vincent, Virginie, quatre adultes, autant de vies gâchées. Claire Laforêt est mariée à un photographe amateur qui met de plus en plus ses nerfs à rude épreuve, tandis que Virginie Bourdon en est réduite à tenter de réguler la consommation en Pépito de son époux. Les Laforêt et les Bourdon ne se connaissent pas. Ils seront voisins de vacances. Les deux couples tentent de faire bonne impression, mais on sent bien que quelque chose ne va pas de l’autre côté de la barrière. Seule Claire parvient à s’épanouir entre les bras de son amant. Vu de l’extérieur, les deux couples n’attirent pas l’attention. De l’intérieur, le lecteur attend le clash… Mais sous quelle forme se produira-t-il ? Peut-être sous celle, hautement inattendue, d’Hercule le bouledogue. Nos amis les bêtes ne seraient-elle pas la meilleure des thérapies ?