Chronique Je vais mieux de David Foenkinos

- David Foenkinos
- Coll. «Coll. « Blanche »»
- Gallimard
- 10/01/2013
- 336 p., 19.50 €
11 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Jean-Luc Aubarbier de Lire en Majuscule (Sarlat-la-Canéda)
- Marie Boisgontier de M'Lire (Laval)
- Amandine Ardouin de Saint-Pierre (Senlis)
- Valérie Fourmentel de Alpha B (Saint-Omer)
- Nadège Badina de Le Square (Grenoble)
- Anne Dagorn-Lévy de Pages après pages (Paris)
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Guillaume Chevalier de Mot à mot (Fontenay-sous-Bois)
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Madeleine Fabrègue de Privat (Toulouse)
Martine Clesse Librairie Ducher (Verdun)
Il suffit parfois d’un grain de sable pour faire dérailler un mécanisme bien huilé. C’est ce qui arrive à notre héros. Sa vie semble sereine et bien réglée entre une vie professionnelle correcte dans un cabinet d’architecture et une vie familiale réussie avec Élise. Ses enfants, grandis trop vite, ont quitté la maison : c’est là la seule ombre au tableau. Cependant, un malheureux mal de dos remet tout en question. Comment une douleur apparemment anodine peut-elle engendrer tant de désordre ? Voilà notre narrateur totalement démoralisé, s’imaginant le pire à cause d’un médecin peu bavard. Son travail devient un enfer : il se retrouve au centre d’une rivalité entre collègues où la loi du chacun pour soi lui ferme les portes de la reconnaissance. Quant à son couple, le voilà en proie à une forme étrange d’« anesthésie affective » ! Un roman aigre-doux où l’on reconnaît entre mille l’écriture de David Foenkinos, où les petits défauts de l’humanité sont pointés avec finesse et où l’optimisme paraît capable de résister à tout.