Du côté des vivants

Dans une chambre d’un petit hôpital provincial, Greg ne veut plus qu’on s’acharne sur lui après la chimiothérapie qu’il a si mal supportée et Alphonse, âgé, usé, se dit que c’est le moment de mourir. Ces deux-là vont échanger sur leurs vies et voir passer beaucoup de monde (soignants, famille, amis, patients) le temps d’une journée. Chacun porte en lui une histoire riche et sincère. Les fantômes seront aussi de la partie avec leur présence discrète mais persistante pour veiller sur les vivants. On retrouve la délicatesse du style de Violaine Bérot qui révèle ici la beauté d’instants précieux malgré l’ombre de la mort. Capturant l’intimité des personnages et leur lutte intérieure avec une grande finesse, ce texte, empreint d’humanité et de douceur, invite à réfléchir sur la vie, la mort et l’amour qui nous relient tous. Greg et Alphonse sont toujours du côté des vivants et, comme le dit le vieil homme, l’important c’est que, jusqu’au bout, la vie soit belle.