« Une vraie fausse enquête littéraire », m’annonce Colombe Boncenne sur la dédicace, découverte juste avant que le roman ne plonge dans la baignoire où, le 24 décembre, je m’étais réfugiée entre le premier marathon des fêtes terminé et celui de la soirée pas encore commencée. Je commence. Et je ne veux plus m’arrêter. Quel est donc ce livre Neige noire du formidable Émilien Petit, auteur fétiche de Constantin, référencé dans aucune bibliographie et pourtant, bien là, dans le carton de livres soldés de la maison de presse de Crux-la-Ville, à présent entre les mains de Constantin ?... Je me souviens de mes éclats de rire. Je me souviens d’avoir pensé à l’élégance d’Echenoz à de nombreuses reprises. Je me souviens m’être dit « comment a-t-elle fait pour convaincre J.-P. Toussaint, A. Volodine, O. Rolin, P. Kéchichian et E. Launet, de leur emprunter leur nom et leur plume ? » Je me souviens de mon excitation à savoir tout de suite, dès les premières pages être en possession d’un excellent roman.