Bande dessinée

Charles Berberian

Nathanaëlle

Chronique de Arnaud Bresson

Librairie Sauramps Comédie (Montpellier)

Avec Nathanaëlle, Charles Berbérian et Fred Beltran nous replongent dans une autre époque de la BD, et pas seulement parce qu’il s’agit de science-fiction. À travers cet opus, le lecteur se retrouve immergé dans un certain âge d’or de la BD futuriste et ses mondes imaginaires, ceux que lui faisaient découvrir les grandes séries, notamment celles des Humanoïdes Associés. Ce monde que nous présentent les deux compères aux parcours si différents ne semble pas très réjouissant. Il s’agit d’une société coupée en deux. Deux groupes ignorant tout l’un de l’autre : une population choisie, élue qui, en cas de nécessité, peut se réincarner selon son désir en humain ou en robot, et, cloîtrés sous terre, des individus à qui le gouvernement fait croire qu’ils ont survécu à une apocalypse nucléaire. Et puis, il y a Nathanaëlle qui, sans le vouloir, va jouer le rôle du grain de sable dans la belle machine. À suivre.

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