Retour à Lake Grove

Quand Jane revient à Lake Grove, cela fait plus de vingt ans qu’elle a quitté cette ville balnéaire du Maine. Si les choses ne semblent pas avoir beaucoup changé, sa vie à elle est en train de voler en éclats. Elle a très certainement perdu mari et travail, et si le retour dans la maison de son enfance pourrait lui permettre de trouver un lieu refuge, c’est surtout l’occasion pour elle de se confronter à son passé et notamment à son enfance en s’occupant de la maison de sa mère, décédée un an plus tôt. Cette mère à laquelle elle ne voulait pas ressembler mais dont l’absence lui laisse un grand vide et avec qui elle partage les mêmes démons. À Lake Grove, il y a pourtant une chose qui a changé, cette maison abandonnée en haut des falaises où elle aimait se réfugier adolescente. Elle a été rachetée par Geneviève et son mari qui l’ont complètement rénovée, jusqu’à faire perdre son âme à cette bâtisse victorienne historique. Enfin pas tout à fait car Geneviève pense que la maison est hantée et demande à Jane, archiviste à Harvard, son aide pour comprendre l’histoire de cette maison. Une enquête mystérieuse et fouillée qui va l’amener à découvrir le passé étonnant de la maison et de la région : le colonialisme, l’histoire des autochtones et leurs traditions, une belle histoire d’amour et des destins de femmes incroyables. Façonnée par son passé, Jane va tenter de comprendre sa vie et son avenir, poussée à réfléchir au poids de notre passé et à son l’héritage. Comme toujours avec J. Courtney Sullivan, on est embarqué dans son histoire. Des personnages incarnés qui se construisent sous nos yeux, des liens qui se tissent, de belles histoires qui nous sont contées. Avec en question centrale : et si, pour se comprendre, il fallait comprendre son histoire ? Parfait pour l’été !