Éric Simard raconte une histoire se déroulant à Paris ; mais un Paris méconnaissable, puisque l’intrigue prend pour décor… une réalité sous-marine peuplée d’hommes ressemblant étrangement à des dauphins et une jeune fille courageuse.

2132. Après le dérèglement climatique et la fonte des pôles, Paris se retrouve complètement submergée par les eaux. Ne subsistent que quelques points culminants de la ville : La Défense, la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse, Notre-Dame et quelques autres monuments. La jeune Aylin vit sur le mont Valérien. Au fil des années qui ont passé, la survie s’est organisée, la vie politique, l’économie aussi. Parfois, les habitants du mont Valérien reçoivent la visite de garçons mystérieux : ils ont la carrure d’hommes mais ont des doigts palmés. Ils vivent sur la Tour Eiffel – rebaptisée depuis la Tour des Elfes – et fréquentent les dauphins qui circulent maintenant librement dans Paris. Les habitants du mont Valérien ne tolèrent ces garçons que parce qu’ils peuvent faire du troc avec eux et obtenir des objets ayant appartenu au passé, récupérés au fond de l’eau par les enfants de Dyoun – c’est leur nom. Aylin va briser l’interdiction tacite qui est faite de les approcher. Suite à cet événement, elle part vivre sur la Tour des Elfes en leur compagnie, plus précisément en la compagnie de Siam, un enfant de Dyoun plein d’attentions pour elle. Aylin découvre de nombreux secrets, elle apprend à nager avec les dauphins et découvre le passé immergé : grands magasins, galeries d’art, par exemple. Elle part également à la recherche de son propre passé et s’aperçoit que les enfants de Dyoun sont en réalité des humains génétiquement modifiés. Ce roman fantastique, ancré dans une ville historique, est un véritable bonheur de lecture. Ce cycle devrait pouvoir se lire dans le désordre, mais nous espérons bien pouvoir retrouver Aylin et Siam dans les prochains volumes.