Polar

Hugues Pagan

Le Carré des indigents

photo libraire

Chronique de Allan Viger

Librairie des Cordeliers (Romans-sur-Isère)

Ah ! Le charme rétro des polars français à l'ancienne ! Avec leurs histoires de grands flics rincés dans lesquelles « bourbon » et « bourdon » n'ont qu'une lettre de différence ! Amour éternel et grande levée de coude pour le meilleur d’entre tous. Notre atypique limier ; placide, indocile et diablement sagace ! Compagnon des damnés de la terre, inspecteur Schneider, himself ! Rembobinage dans les années 1970. Retour sur les jeunes années du limier. Enquête sur le meurtre d'une gamine. Réveil brutal dans les abîmes d'une scène de crime et les violentes réminiscences d’une guerre d'Algérie encore trop présente à l'esprit de Schneider. Bordel, le diable a le sens du rythme ! Et un style qui claque comme un bon vieux Zippo après avoir embrasé la mèche ! Je prêche pour tous les non-convertis. Soyez dignes et repentants ; lisez Le Carré des indigents. Il n'est jamais trop tard pour embrasser le paganisme.

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