Chronique La Mer de Yoko Ogawa

- Yoko Ogawa
- Traduit du japonais par Rose-Marie Makino
- Babel
- 06/11/2013
- 160 p., 6.70 €
16 libraire(s)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Aurélie Paschal
- Jean-François Delapré de Saint-Christophe (Lesneven)
- Sandrine Maliver-Perrin
- Marie Boisgontier
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Romain Cabane de des Danaïdes (Aix-les-Bains)
- Nadège Badina de Le Square (Grenoble)
- Valérie Faucon de Graffiti (Castres)
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Isabelle Theillet de Les Libraires Volants (Paris)
- Valérie Barbe de Au Brouillon de culture (Caen)
- Wilfrid Sejeau de Le Cyprès/Gens de la Lune (Nevers)
- Alain Belier de Lucioles (Vienne)
- Rachel Guitton de A SUPPRIMER 3 ()
- Serge Blanchard de Papyrus (La Ferté-Bernard)
Isabelle Leclerc Librairie L’Imagigraphe (Paris 11e)
Avec ces sept nouvelles, Yoko Ogawa joue sur des effets de tension : tension de l’émotion, de l’érotisme contenu, des relations fantasmées. On retiendra plus particulièrement « Le Bureau de dactylographie japonaise Butterfly » et « Le Voyage à Vienne ». Une jeune femme dactylo est fascinée par les caractères de dactylographie japonais, des objets à l’étrange perfection, sophistiqués et pleins de charge symbolique. L’un d’eux présentant des traces d’usure, elle monte au bureau des réparations dans lequel règne un homme secret et silencieux. Leur relation semble professionnelle et leurs échanges techniques… du moins au début. Très vite le langage utilisé prend un double sens. Quant aux deux Japonaises du « Voyage à Vienne », elles se penchent au chevet de l’ancien amour autrichien de l’une d’elle, amour impossible car il était marié à l’époque, et le veillent jusqu’à sa mort, en plein fantasme amoureux, jusqu’au moment où elles réalisent qu’il ne s’agit pas de l’homme qu’elles croyaient et que celui-ci était couché dans le lit voisin dans le même état d’agonie.