Chronique Il n’est si longue nuit de Béatrice Nicodème

- Béatrice Nicodème
- Coll. «Électrogène»
- Gulf Stream éditeur
- 16/08/2018
- 381 p., 18 €
12 libraire(s)
- Isabelle Réty de Gwalarn (Lannion)
- Catherine Le Duff
- Cécile Laxalt de Elkar (Bayonne)
- Aude Marzin de Jeux, lis, là ! (Paris)
- Muriel André de Ecole Gabriel Péri (Saint-Chamas)
- Valérie Fèvre de La Cabane à lire (Bruz)
- Aimée Rodot de Lamartine (Paris)
- Stéphanie Giai-Miniet de Canopé de l'Aveyron (Rodez)
- Sylvie Chavelli de Ecole Gabriel Péri (Saint-Chamas)
- Sandrine Ganas de Collège Poincaré (Saverne)
- Vanessa Berthelemy de Collège Jules Romains (Nice)
- Maëva Lamart de La Librairie Le BHV Marais (Paris cedex 4)
Valérie Fèvre Librairie La Cabane à lire (Bruz)
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils aiment la vie ! Mais dans le Berlin de 1940, il n’est pas facile d’être insouciant. Sophie, Hugo, Magda, Jonas, Otto et Franz vont s’aimer, se déchirer, se passionner mais prendre les chemins que l’Histoire va leur imposer. Leurs vies, dans l’Allemagne hitlérienne toute-puissante, seront chamboulées et ils devront, par la force des choses, choisir leur camp. Certains vont adopter les yeux fermés et avec conviction les théories nazies, d’autres vont entrer en résistance et combattre l’obscurantisme. D’autres encore vont s’arranger avec la vie pour sauver leur peau, quitte à dénoncer. Ces destins croisés vont s’entrechoquer. Certains personnages sont d’ailleurs inspirés de personnes ayant réellement existé, ce qui rend ce roman encore plus émouvant. Béatrice Nicodème nous offre un superbe roman choral, fort et bouleversant, qui nous raconte la jeunesse allemande de 1940. Les mots sont justes et puissants ! La parole est enfin donnée à ces jeunes Allemands si souvent oubliés et qui nous semblent être du côté obscur. Et pourtant ! À lire absolument !