Laissez-vous tenter par le roman « frais, léger et rigolo... mais pas que » de la rentrée ! Publié aux éditions Zulma, Les Nuits de laitue vous embarque dans un drôle de village peuplé d’habitants loufoques dont l’énergie est contagieuse.

En haut de la colline, dans une petite maison jaune, vivent Otto et Ada, mariés depuis des décennies. Parfaitement heureux, ils ont fini par se ressembler : minces, avec des lunettes et une passion pour le chou-fleur. Si Otto ne s’occupe que de ses affaires en ronchonnant, Ada s’intéresse à tous les secrets du village et est très appréciée de ses voisins. Toujours prête à rendre service, elle porte un regard bienveillant sur ceux qui l’entourent. Il y a Iolanda, complètement sourde et dont les murs mitoyens permettent de suivre toutes les conversations qu’elle hurle à son neveu ; Teresa et ses chihuahuas qui embêtent tout le quartier, Mariana, la jeune mariée anthropologue qui s’ennuie, et bien d’autres. Les plus farfelus sont Nico, le pharmacien qui connaît par cœur tous les effets secondaires des médicaments et tente d’apprendre à nager, M.Taniguchi qui a oublié que la Seconde Guerre mondiale était finie et Anibale, le facteur facétieux qui mélange le courrier en chantant à tue-tête (ça crée du lien social se défend-t-il). Ces personnages un peu délirants et attachants cohabitent pour notre plus grand plaisir. Alors, lorsqu’Otto se retrouve seul avec ses romans noirs, forcé de se confronter à ses voisins, il va peu à peu soupçonner qu’on lui cache des choses... Luttant contre les insomnies qui l’assaillent à grandes gorgées de tisane de laitue (le remède infaillible d’Ada), le voilà bien décidé à faire la lumière sur cette affaire – mais quelle affaire en fait ? Intrigue policière ? Hallucinations mélancoliques ? Complot de voisinage ? Otto tente de ne pas perdre ses esprits... Premier roman d’une jeune auteure brésilienne, Les Nuits de laitue est un texte malicieux et délicieux qui mérite vraiment qu’on s’y attarde.