Littérature française

Aki Shimazaki

Maïmaï

photo libraire

Chronique de Eva Halgand

Librairie Le Bonheur (Montrouge)

Mitsuko vient de mourir laissant derrière elle une mère qui doit accepter d’avoir survécu à son propre enfant, un fils sourd et muet ignorant tout du passé de sa mère et une librairie où de fidèles clients se succèdent pour exprimer leurs condoléances. Alors que Tarô part à la découverte de l’histoire familiale, une jeune fille de son passé refait surface. Dernier volume de la série L’Ombre du chardon, Maïmaï clôt peut-être le cycle le plus intime de l’écrivain Aki Shimazaki. Après s’être intéressée au poids de l’Histoire et à la société contemporaine japonaise, l’auteure québecoise scrute les relations humaines et la question du désir. Comme toujours dans ses pentalogies, les histoires peuvent se lire dans l’ordre souhaité et s’attachent à mettre en avant, tour à tour, des personnages que le lecteur prendra plaisir à retrouver au fil des volumes. Avec ses phrases courtes mais néanmoins poétiques, Aki Shimazaki continue à nous faire rêver à chaque publication.

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