Bruno et Jean

France, XVIIIe siècle, un regard. C’est dans ce contexte que se sont rencontrés Bruno Lenoir et Jean Diot, respectivement âgés de 18 et 25 ans et d’origine modeste. Si nous connaissons ces deux noms encore aujourd’hui, c’est parce qu’il s’agit des deux derniers condamnés à mort pour homosexualité en France. À partir du peu d’archives disponibles, Pauline Valade tente de retracer leur histoire et le milieu homosexuel de cette époque, en nous montrant une société hypocrite où seuls ceux appartenant au bas peuple sont arrêtés pour ces « pratiques ». Mais ce roman est avant tout une histoire d’amour. Un amour simple, partagé par deux hommes ne demandant qu’à s’aimer, rien de plus. Un amour qui leur a été arraché par un quiproquo, un procès de six mois et le bûcher. Un amour qui, enfin, mérite d’être raconté pour qu’on se souvienne combien il est important de vivre dans la tolérance et l’acceptation des autres, surtout en ces temps troublés.