Qu’est-ce qui a poussé cette jeune femme, qui se destinait à une brillante carrière en sciences politiques, à prendre la plume pour nous raconter ces histoires noires dont elle seule détient le secret ? Quelles expériences terrifiantes a-t-elle vécues pour nous embarquer avec tant de talent dans des ambiances si oppressantes qu’elles nous laissent hagards et tremblants à la fin de chacun de ses romans ? Dans Six fourmis blanches (Le Livre de Poche), nous écoutons les récits croisés de deux personnages très opposés. Mathias, géant effrayant, « sacrificateur », précipite une chèvre du haut des montagnes pour perpétuer les traditions de sa vallée albanaise. Au même moment, dans une ambiance beaucoup plus légère, Lou, jeune fille pétillante, s’apprête à partir avec un groupe de randonneurs au cœur de cette sublime nature. Mais le climat va vite se dégrader et les montagnes devenir glaciales et lugubres. Le récit est addictif, les évocations de la nature magnifiques, la langue captivante et la fin spectaculaire !