Dans la ville de Léna, c’est la tempête ! Une vraie tempête qui dure depuis des jours et des jours. Léna a beau regarder la ville vide, la pluie qui tambourine sur les pavés et le vent qui voudrait déraciner les lampadaires, elle s’ennuie. Enfin, elle obtient l’autorisation de sortir acheter du pain avec son chat. La boulangerie est fermée, le chat poursuit un rat, Léna poursuit son chat. Ils entrent dans le théâtre de la ville où sommeillent la scène, grande et majestueuse. Ils découvrent les instruments de l’orchestre qui commencent eux aussi à trouver le temps long. Le récit bascule à cet instant, enivrant, vif et coloré. La plume de Carl Norac se fait endiablée, vivante, vibrante, jubilatoire ! Les dessins de Sébastien Pelon sont chatoyants, Léna est adorable, le mouvement vif est présent dans chaque image et la voix de Julie Gayet est envoûtante comme la tempête, comme tout un orchestre qui s’accorde.