À l’instar du rêveur qui ne sait pas toujours s’il rêve, laissez-vous délicieusement promener entre fiction et réalité. La Loi du rêveur est une « sorte d’autofiction rêvée » mais aussi un hommage à Federico Fellini. Vous allez y découvrir qu’il y a des rêves clos et d’autres ouverts dont il est possible de tirer un fil, de le nourrir d’imagination et de souvenirs pour en tisser une histoire. Car ici, tout découle d’un rêve. Quand la nuit tombe, les paupières closes ouvrent le champ de tous les possibles et c’est dans ces plis de la réalité que l’auteur nous entraîne. La narration magique de Pennac se déploie et nous voilà naviguant d’une réalité à une autre sous le patronage de Fellini. Ce roman se révèle un bel hommage au cinéaste rêveur qui, tel un fil d’Ariane, apparaît dans le dédale des mirages, illusions et réflexions de Pennac. La Loi du rêveur ou la démonstration d’une imagination sans limite.