L’homme qui plantait des arbres

Entre combes et villages abandonnés aux fontaines desséchées, nous suivons Elzéard Bouffier, berger solitaire, taiseux et presque invisible. Sans bruit, sans gloire, il plante des chênes. Jour après jour, année après année, il s’acharne à redonner vie à une terre meurtrie. Son action est discrète mais son impact est immense. Peu à peu, la forêt renaît, la faune revient et le paysage se transforme. La nature reprend ses droits, patiemment, puissamment. Dans un monde en quête de repères écologiques, cette œuvre résonne comme une ode à l’espoir. En adaptant cette nouvelle de Giono, Daniel Casanave et Florence Lebonvallet nous proposent un hommage à une Provence quasiment disparue, au travers de magnifiques doubles planches qui capturent sa lumière, ses reliefs et ses parfums, dans une ambiance infiniment poétique. Et surtout, tendez bien l'oreille ! Comme moi, vous entendrez sûrement au fil des pages, le souffle du mistral et le chant des cigales.