Polar

Arnaldur Indridason

La Pierre du remords

photo libraire

Chronique de Clémence Duhail

Librairie Majuscule-Mary (Fougères)

Impossible de se lasser des romans d'Arnaldur Indriðason. Avec La Pierre du remords, troisième volume de sa série mettant en scène Konrad, inspecteur de police à la retraite, l’auteur aime sonder l’ambiguïté et la noirceur humaine. Ses héros, des hommes blessés et écorchés par la vie, œuvrent pour rendre aux morts la justice qu’ils méritent. Ils ont une présence plus puissante que les vivants. Le roman s’ouvre sur la mort d’une femme. Quelqu’un s’est introduit chez elle pour l’étouffer puis retourner son appartement. C’était Valborg, fraîchement retraitée. Elle avait contacté Konrad peu de temps auparavant afin de retrouver l’enfant qu’elle avait abandonné à la naissance mais ce dernier avait refusé cette mission. Pourquoi l’avoir abandonné ? Sa mort y est-elle d’une quelconque façon liée ? Remords qui viennent hanter une vie entière, remords d’avoir refusé d’aider. La pierre comme un poids que l’on porte. On ne se lasse définitivement pas.

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