Littérature française

Aurélia Bonnal

The Queen is dead

photo libraire

Chronique de Anthony Boyer

Librairie Saint-Pierre (Senlis)

Elo, la trentaine, est une écrivaine et une mère de famille accomplie. Bert, lui, est un musicien dilettante quadragénaire qui travaille chez un marchand de vins. Pas vraiment la carrière rêvée. Ces deux personnages se sont connus il y a vingt ans de cela, dans une vie qui n’est désormais plus la leur. Tombant par hasard sur un texte de son ancienne connaissance, Bert y reconnaît une tranche de vie qu’il a partagée avec l’auteure quand elle n’était qu’une adolescente. Il tente donc de reprendre contact et se plonge dans ses souvenirs avec nostalgie. Le lecteur suit les récits de chacun des deux protagonistes, auscultant les désillusions de l’un et les traumas que l’autre maquille sous un humour caustique. Leurs histoires respectives tiennent une cadence parfois effrénée, qui mêle pop culture et ère du numérique. Ainsi s’entrecroisent Facebook et Morrissey dans un roman qui cumule les références rock, entre autres, et où on fréquente Bashung et The Smiths, Les Inrocks et Céline Dion… Tout un programme.

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