Elora Quendez

Librairie Le Livre à venir (Saumur)

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours eu le visage au creux d’un bouquin. Durant le collège et le début du lycée, je voulais me diriger vers les métiers du livre, mais j’ai bifurqué, happée par le théâtre, la mise en scène et l’éclairage. Diplômée d’un Master en juin 2020, j’ai bossé l’été en renfort dans ma librairie de toujours, celle près de chez moi, Le Livre à venir à Saumur. Forte de toutes mes lectures jeunesse et ado, j’ai appris le métier auprès de mes super collègues, et surtout à conseiller les clients. Les voir partir avec des livres lus, aimés et suradorés me faisait sauter le cœur à chaque fois. Je suis arrivée en juillet, je devais partir en août… Cela fait à présent trois ans, et je ne suis jamais repartie. Et je n’ai jamais regretté.

Comment et pourquoi êtes-vous devenue libraire ?

Par hasard ! D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours eu le visage au creux d’un bouquin. Durant le collège et le début du lycée, je voulais me diriger vers les métiers du livre, mais j’ai bifurqué, happée par le théâtre, la mise en scène et l’éclairage. Diplômée d’un Master en juin 2020, j’ai bossé l’été en renfort dans ma librairie de toujours, celle près de chez moi, Le Livre à venir à Saumur. Forte de toutes mes lectures jeunesse et ado, j’ai appris le métier auprès de mes super collègues, et surtout à conseiller les clients. Les voir partir avec des livres lus, aimés et suradorés me faisait sauter le cœur à chaque fois. Je suis arrivée en juillet, je devais partir en août… Cela fait à présent trois ans, et je ne suis jamais repartie. Et je n’ai jamais regretté.

 

Quel livre vous a le plus marqué ?

J’avais 13 ans, j’ai lu La Quête d’Ewilan et Les Mondes d’Ewilan, de Pierre Bottero. Un coup de tonnerre, un coup de foudre, une envie folle de plonger en Gwendalawir et de ne plus jamais en ressortir. Dans la foulée, je lis Ellana, sa trilogie achève de me sauver, supporter mon harcèlement au collège, je m’inscris au tir à l’arc, j’y rencontre un de mes amis les plus chers, lui aussi venu à ce sport par son amour d’Ellana, je lis tout de Pierre Bottero jusqu’à la moelle, et un jour, envoûtée par sa plume et sa poésie, enfin, je me mets à écrire. L’écriture est pour moi une révélation, elle apaise mon quotidien et parsème de beauté le temps qui passe depuis maintenant plus de dix ans. Eh oui, tout ça, c’est grâce à Pierre Bottero.

 

Quel est votre meilleur souvenir de libraire ?

C’est dur de choisir… Nos innombrables fous rires avec mes collègues…! Ou quand un·e jeune client·e revient chercher la suite de livres que je lui ai conseillés  (et souvent follement aimés) ! Ou peut-être le jour où j’y ai rencontré mon amoureux ?!