Ludivine Bonnet-Outy

Librairie Les Mille Pages (Paray-le-Monial)

Après une douzaine d’années à travailler dans le domaine social en tant qu’éducatrice, j’ai eu envie de changer de voie. Oui, mais laquelle ? Qu’est-ce que j’aimais faire ? Lire, bien évidemment ! Quoi d’autre ? Les livres, tous les livres bien sûr ! 

Librairie Les Mille Pages (Paray-le-Monial)

Comment et pourquoi êtes-vous devenue libraire ?

La librairie est une reconversion pour moi. Après une douzaine d’années à travailler dans le domaine social en tant qu’éducatrice, j’ai eu envie de changer de voie. Oui, mais laquelle ? Qu’est-ce que j’aimais faire ? Lire, bien évidemment ! Quoi d’autre ? Les livres, tous les livres bien sûr ! J’entends alors dire que la libraire de ma ville souhaite prendre sa retraite, bien méritée après plus de 30 ans d’activité ! Banco, je me jette à l’eau ! Le temps de monter le projet de reprise et de faire un petit tour par l’École de la Librairie pour me former, j’ai ouvert « Les Mille Pages » en juillet 2016.

 

Quel est votre livre fétiche ?

Sans hésitation Je, d’un accident ou d’amour de Loïc Demey aux éditions Cheyne, brillante petite maison qui édite de la poésie contemporaine. L’auteur nous entraine dans un coup de foudre avec un talent fou et il réussit la prouesse de nous faire lire tout un livre sans utiliser de verbe conjugué ! Sinon je pourrais vous parler aussi de tous les livres d’Albert Camus que j’appelle très modestement mon amoureux littéraire… mais ne lui dites pas il n’est pas au courant !

 

Quelle est votre mission de libraire préférée ?

Hormis les livres, ce qui me passionne vraiment dans ce métier c’est tout le travail de veille culturelle. Être à l’affût des sujets qui font l’actualité dans tous les domaines. Reconnaitre les tendances et les événements qui animent notre société, en littérature bien sûr, mais aussi en politique, en art, en musique, en psychologie ou au cinéma. Le métier de libraire c’est savoir cerner ce qui va plaire à ses clients, mais aussi être prescripteur de découvertes ! La curiosité est sans doute le plus joli défaut du libraire et d’ailleurs je dis souvent que libraire n’est pas un métier, mais un mode de vie. Tout ce que vous lisez, regardez, entendez, vivez imprègne votre travail ! Et vice versa !