Polar

François Médéline

Les Larmes du Reich

photo libraire

Chronique de Clémence Lambard

Librairie Le Chat pitre (Fécamp)

1951. Il est un peu plus de 15h00 quand l’inspecteur Michel pose son vélo et entre dans une ferme de la Drôme. C’est ici qu’un couple de retraités a été assassiné au fusil de chasse quelques semaines plus tôt. Depuis, leur fille de 11 ans est portée disparue. L’enquête nous emmène de Grenoble au Havre en passant par Pigalle et le camp nazi d’Auschwitz. Avec les personnages nous plongeons dans les zones grises de la Seconde Guerre mondiale, celle où les bourreaux et les victimes ne sont pas toujours ceux que l’on pense. On est loin des clichés. On découvre des lieux souvent méconnus, les Sonderbrau, bordels créés dans les différents camps d’extermination. À la manière du roman noir américain, les éléments se dévoilent petit à petit. Les sentiments et les pensées des personnages causent le trouble dans l’esprit du lecteur. Les surprises se succèdent jusqu’à la révélation finale.

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