Littérature française

Karine Henry

La Danse sorcière

photo libraire

Chronique de Frédérique Gillet-Jardat

Librairie Le Cadran solaire (Riom)

Après La Désœuvre (Actes Sud), Karine Henry nous offre La Danse sorcière. La danse, comme thérapie mais aussi comme énergie vitale. La danse, passion salvatrice, plongée dans l’extase ou la folie ?

Else est danseuse étoile dans la compagnie d’inspiration chamanique des Kachinas. Née à Düsseldorf, elle vit maintenant à Paris avec son mari Charles dans l’appartement de sa grand-mère Lila qui l’a élevée, mais surtout sauvée. Vers l’âge de 5 ans, en effet, Else a connu un profond traumatisme qui a failli la détruire. Cette grand-mère aimante enseigne la danse et donne à la petite fille ses premiers cours. Else intègre ensuite l’école de danse de l’Opéra de Paris. Elle dansera ensuite pendant plusieurs années avec Pina Bausch au Tanztheater Wuppertal avant de rejoindre la Compagnie des Kachinas. Dans ce gros roman à la construction complexe, truffé de références, l’histoire d’Else se révèle par bribes, par retours en arrière et souvenirs. On découvre l’histoire de la danse moderne et contemporaine, ses grands chorégraphes et le quotidien d’une danseuse étoile. Un magnifique portrait d’une femme blessée.

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